#TBT : Bubblegum Crisis

2

Sang et larmes, exosquelettes et rock’n’roll, belles rebelles et mégacorporation… Fleuron du cyberpunk, Bubblegum Crisis fête ses trente ans et n’a quasiment pas pris une ride.

 

2032. Dans un Tokyo séparé en deux par un gigantesque séisme, l’entreprise Genom règne en maître grâce à ses androïdes de service, les Boomers, potentielles armes de destruction massive entre de mauvaises mains. Les Knight Sabers, jolies jeunes femmes menées par la rockeuse Priss Asagiri luttent dans l’ombre, équipées de leurs armures de combat cybernétiques.

Bubblegum_Crisis2Parues entre 1987 et 1991, les huit OAV de Katsuhito Akiyama sont le produit de leur époque, et pas uniquement parce qu’une reprise de Jeanne Mas figure dans leur B.O. Avec son budget confortable,  Bubblegum Crisis s’offre de nombreuses scènes encore irréprochables aujourd’hui, mais surtout un univers mûrement réfléchi.

Inspirée de Blade Runner (le prénom même de l’héroïne y rend hommage), l’ambiance urbaine cyberpunk est sublimée par les designs de Kenichi Sonoda, qui s’épanouit dans les histoires de femmes fortes (il suffit d’ouvrir Gunsmith Cats pour le savoir). Cohérent aussi bien dans sa toile de fond politico-économique que sur les vérins d’un mecha, l’univers de Bubblegum Crisis a ainsi eu droit à une suite en OAV dès 1991, Bubblegum Crash, et en série TV en 1998, Bubblegum Crisis Tokyo 2040, mais aussi à une adaptation en jeu de rôle de fort bonne qualité. Longtemps évoquée, l’adaptation en long métrage semble patiner : et si cet anniversaire était l’occasion d’une jolie surprise en 2017 ?

Parlez-en à vos amis !

A propos de l'auteur

Matthieu Pinon

2 commentaires

  1. Pingback: Personnalité de la semaine : Ken’ichi Sonoda

  2. Pingback: Bubblegum crisis | Des trucs à partager !