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[Participant OfflineHabitué★★★]

benjamin le 24 janvier 2018 à 12 h 28 min #490775

hé hé moi aussi je suis impatient xanatos pour ce film de mari okada j’espere que all the anime le sortira sinon pour le film de yuasa tu parles de
The Night Is Short, Walk on Girl ? il est prévu chez all the anime !

[Participant OfflineGrand maitre★★★★★]

Xanatos le 31 janvier 2018 à 10 h 49 min #491061

Devilman Crybaby

Réalisation: Masaaki Yuasa

En fait, je ne l’ai pas vraiment vu aujourd’hui, j’ai terminé le visionnage de cette série il y a trois semaines, mais il est temps que j’en parle !

Cette série télévisée réalisée par le talentueux Masaaki Yuasa adapte donc le chef d’oeuvre de Go Nagai, et, pour la toute première fois, le manga est adapté dans son intégralité !

En effet, la série TV de 1973 n’avait pratiquement aucun rapport avec l’oeuvre d’origine, quant aux superbes OAVs de 1987 et 1990 de Umanosuke Lida, elles n’ont adapté que les deux premiers tomes.

Alors mon bilan ? J’ai beaucoup aimé. 🙂

Le character design est de prime abord déconcertant, tant il est éloigné du trait de Nagai, toutefois, on s’y fait rapidement, tant celui ci est expressif et “vivant”.

 

Le premier épisode m’avait toutefois fait un peu peur: l’animation était minimaliste, et les décors trop dépouillés. De plus, le passage, capital, du manga et des OAVs où Ryo Asuka explique à Akira Fudô l’existence des démons a été trop expédié à mon goût.

Pour ma part, ça allait, mais je me demande si ce moment clé de l’histoire n’a pas été trop nébuleux pour les néophytes n’ayant pas lu le manga ou vu les OAVs.

Heureusement, le niveau s’améliore considérablement à partir du deuxième épisode.

Akira Fudô, à l’instar du manga, gagne en assurance et en charisme, le rythme narratif (à de rares exceptions près)est plus équilibré et n’est ni trop mou, ni trop précipité, et on retrouve l’ambiance sombre, horrifique et crépusculaire de l’oeuvre majeure de Go Nagai.

On y retrouve d’autres personnages majeurs comme Miki le grand amour de Akira, bien qu’elle ait un caractère un peu différent: elle est moins “combattive”, mais elle n’est absolument pas nunuche, préférant opter pour le sens du dialogue.

Elle est aussi d’une très grande beauté, et, fait original, est métis: sa mère est Japonaise et son père est un occidental. Elle a aussi de magnifiques yeux verts. Ce qui est mit en avant chez elle, c’est son caractère sensible, bienveillant, compréhensif et compatissant.

Ce que j’ai bien aimé dans l’animé, c’est qu’il développe certains personnages: par exemple la jeune Miko, personnage intéressant mais sous exploité dans le manga (elle fait partie des Devilmen recrutée par notre héros pour combattre Satan et son armée) est ici beaucoup plus importante et est la rivale de Miki.

Elle évolue beaucoup au fil de l’histoire, et, si au début, elle éprouve du ressentiment et de la rancoeur envers Miki (qui l’a involontairement éclipsé auprès de ses camarades de classe en raison de ses aptitudes exceptionnelles d’athlète), petit à petit, ses rapports avec elle change, et on sent qu’elle éprouve un grand respect envers elle.

Akira Fudô demeure un héros fascinant, et, il a des pulsions bestiales et éprouve une joie délectable à décimer les démons qui menacent les humains, à plusieurs reprises, son humanité refait surface et son but est avant tout de protéger ses pairs et ses proches ainsi que les êtres qui lui sont chers. Il sait éprouver de l’empathie envers autrui et être à l’écoute de son prochain.

On retrouve dans cette adaptation animée l’idéologie forte de Go Nagai lorsqu’il dénonce les crimes et les instincts les plus vils de l’humanité tels que le racisme, la guerre, le mépris et le crainte de ce qui est différent, ce qui rejoint l’expression célèbre de Hobbes: “l’homme est un loup pour l’homme”. De plus, tout comme le manga, l’animé n’est pas du tout manichéen et on en vient légitimement à se demander qui sont les plus fous et les plus monstrueux: les humains ou les démons ?

L’histoire est également replacé dans une contexte contemporain résolument plus moderne, on y montre l’ampleur des médias tels que la télévision, Internet et les réseaux sociaux et leurs répercussions sur les gens.

Il y a aussi quelques passages spécifiques et inédits à l’animé qui sont extrêmement poignants:

Spoiler

Par exemple, le père de Miki retrouve son épouse et son fils cadet Tarô dans un camp et il découvre avec horreur que celui ci a été possédé par un démon. Pire encore, celui ci s’est laissé consumer par sa faim insatiable et irrépressible et dévore sa mère, à son plus grand désespoir. Le père devient fou et ne sait plus que faire: il veut anéantir ce monstre qui a tué sa femme, mais il sait que c’est son propre fils et ne veut pas le tuer. Quant à Tarô, il est conscient de l’acte atroce qu’il a commis et verse une larme de désespoir. Tout se terminera hélas dans un bain de sang, Devilman arrivant trop tard pour les sauver. Je trouve la mort de Tarô encore plus horrible que dans le manga où il était décapité par les pillards !

[collapse]

Miki quant à elle est une fille admirable: 

Spoiler

elle découvre que son ami d’enfance Akira est un jeune homme ayant un corps de démon, mais, au lieu de se laisser aller à des préjugés, elle sait pertinemment qu’en son for intérieur, il est resté fidèle à lui même: un garçon gentil, doux et pensant davantage aux autres qu’à lui même. Elle a su lire dans son coeur et dans son âme. Et, bien que la destinée tragique de Miki soit inéluctable, on s’est tellement attaché à elle au fil de l’animé qu’on en vient à espérer qu’elle puisse s’en sortir, même si nous savons hélas que cela n’arrivera pas (surtout quant on a lu le manga au préalable).

[collapse]

Ce qui est terrible aussi, c’est qu’un des personnages principaux exprime un message pacifiste et chaleureux sur les réseaux sociaux et cause l’effet inverse, cela stigmatise la haine et la rage des personnes les plus violentes.

Cela nous renvoie aux heures les plus noires de l’histoire de l’humanité quant des bienfaiteurs de l’humanité et des pacifistes tels que Gandhi et Martin Luther King furent brutalement assassinés.

En ce qui concerne l’animation, elle est inégale, tantôt moyenne, tantôt très très bonne.

J’aime particulièrement la gestuelle des Devilmen quand ils courent, très bestiale et animale.

Fait intéressant, le combat opposant Devilman à Satan est beaucoup plus développé (alors qu’il était suggéré dans le manga) donnant lieu à une confrontation épique d’anthologie.

Soyons clair, cette série TV ne surpasse pas le manga, ni les OAVs (la meilleure adaptation animée à mon humble avis).

Elle n’en demeure pas moins excellente, intelligente, très sombre, fort émouvante et empreint d’une certaine poésie. Elle aurait juste mérité d’avoir deux épisodes supplémentaires pour étoffer certaines thématiques et développer quelques personnages…

Néanmoins, elle vaut vraiment le coup.

Cependant, attention aux âmes sensibles, elle est extrêmement violente et il y a beaucoup de sexe, même si ces éléments n’ont globalement rien de gratuit et servent le propos de l’oeuvre.

Je conseille fortement Devilman Crybaby ! 😀

 

 

 

 

[Participant OfflineHabitué★★★]

benjamin le 31 janvier 2018 à 23 h 01 min #491106

je suis content que devilman crybaby t’est plus xanatos… sinon demain sortira gambling school sur netflix tu penses y jeter un oeil ? sinon je te conseille de visioner steins gate dispo sur netflix vu qu’une saison 2 est prévu en avril tu vas voir c’est de la dynamite …

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geoff34 le 5 février 2018 à 20 h 57 min #491251

Je continue à regarder Digimon Appmon sur Boing, pour rappel, la série est distribué en France par Toei Animation et non par Saban comme c’était le cas avant, les dialogues sont plus fidèle à la version japonaise et sont donc moins cul-cul, comme par exemple, cet extrait qui aurait été censuré direct si c’était Saban qui s’occupait de l’adaptation.

https://twitter.com/supalinocelosu/status/959839783903252481

Sinon, Ping Pong de Masaaki Yuasa est dispo sur France TV Replay

https://www.france.tv/slash/ping-pong/replay-videos/

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geoff34 le 14 février 2018 à 16 h 43 min #491574

En ce moment, Game One diffuse l’anime Concrete Revolutio, je ne connaissais pas, le titre surprends par sa direction artistique et son mélange des genres, c’est à la fois une série de Science-Fiction, Ésotérique, Super-Héros, Magical Girl, Mecha et j’en passe. en tout cas, c’est intéressant et je vais continué à regarder, l’ending et son riff de guitare endiablé est déjà dans mes favoris

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Veggie11 le 19 février 2018 à 20 h 59 min #491815

 

The Anthem of the Heart ou ”Jun la voix du coeur” en français est un film réalisé en 2015 par A-1 Pictures, un studio que je découvre vraiment avec ce film.

Le long-métrage m’a laissée une bonne impression dans l’ensemble, mais en même temps un goût d’inachevé. Techniquement, le film est joli, sans défaut particulier, les décors font très réalistes par exemple et le chara-design sort un peu du lot. L’histoire part sur une note ambitieuse : une petite fille voit son univers de conte de fée brisé le jour où elle découvre l’infidélité de son père. Alertée, l’épouse décide de divorcer aussitôt et le père doit quitter le domicile familial. Ce dernier rétorque qu’à cause de son caractère de pipelette, leur fille Jun est responsable de la situation familiale. Dépitée, la petite Jun s’enferme dans un monde silencieux, imaginant (ou vivant réellement cet instant ?) qu’un petit prince en forme d’œuf lui propose de l’aider en scellant à jamais sa voix. Quelques années après, Jun, désormais au lycée, n’arrive pas à prononcer le moindre mot, au risque d’être aussitôt victime de violentes douleurs au ventre. Deux de ses camarades de classe, bientôt rejoints par un troisième, et sous la houlette de leur professeur de musique, vont tenter de l’aider à sortir de son silence en organisant un spectacle musical mêlant pièce de théâtre, danse et chant. En effet, si Jun n’arrive plus à parler, elle découvre au fur et à mesure que le chant devient alors le seul moyen de s’exprimer sans passer par l’écrit.

 

L’histoire a, comme cité plus haut, de belles ambitions et l’on s’attend à un film traitant de thèmes plutôt sociaux voire psychologiques. En fait, pas vraiment. Bien sûr, le scénario s’attarde tout de même sur les problèmes vécus par Jun sans rien édulcorer, ni même l’excuser, évitant ainsi une forme de manichéisme qui aurait rendu le film caduque. On sent une volonté de parler de problèmes douloureux et d’apporter une aide possible pour les éventuels spectateurs se trouvant eux mêmes en difficulté au quotidien. Hélas le film n’ira pas plus loin et le scénario s’attarde au bout de la première demi-heure sur la mise en place de ce spectacle de musique. L’ambiance lycée très présente me fait penser qu’au fond, le film s’adresse essentiellement à un jeune public, entre 12 et 17 ans. Passé cet âge, le spectateur plus âgé risque de se sentir quelque peu exclu de la situation vécue par Jun, ce qui est franchement dommage. Le film est bon, poétique, joli à voir, mais il lui manque sans aucun doute un semblant de maturité pour être pleinement apprécié par le fan de 18+.

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geoff34 le 25 février 2018 à 12 h 57 min #491975

Dernièrement, j’ai vu Made In Abyss et franchement, je vous conseille vraiment de regarder, d’apparence ça l’air mignon, mais des thématiques sombre sont également abordé, rien que les derniers épisodes m’ont secoué, Chose inhabituelle pour un anime, l’OST a été composé par un Australien, Kevin Penkin, le titre avait fait fureur en 2017 et une saison 2 est prévue, les 13 épisodes sont dispo sur Wakanim, n’hésiter pas !

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Bruno de la Cruz le 26 février 2018 à 14 h 07 min #492020

Salut à tous !

 

Effectivement, Concrete Revolutio est un petit ovni de la japanim”. Malheureusement, le titre a vraiment bidé au Japon (moins de 1000 BR vendus parait-il). En France, la série est un peu passée inaperçue sur ADN. C’est pourtant une belle série de chez Bones.

Pour Made in Abyss, j’en avait déjà parlé dans l’AnimeLand 218 je crois. C’est superbe, à tous les niveaux. D’ailleurs, dans le num 220, j’ai pu interviewer le compositeur australien, K. Penkins.

Enfin Veggie11, un petit mot pour dire qu’A-1 Pictures soigne très souvent ses long-métrages, en tout cas sur le plan technique (SAO en tête). Sur des formats TV, c’est plus sinusoïdale, mais j’ai adoré Occultic:Nine par exemple.

 

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Veggie11 le 26 février 2018 à 14 h 29 min #492022

Bruno de la Cruz wrote:

Enfin Veggie11, un petit mot pour dire qu’A-1 Pictures soigne très souvent ses long-métrages, en tout cas sur le plan technique (SAO en tête). Sur des formats TV, c’est plus sinusoïdale, mais j’ai adoré Occultic:Nine par exemple.

C’est effectivement le soin apporté à la réalisation technique qui m’a pas mal parlée dans ce film, plus que son scénario au final (bien que, comme je l’ai indiqué plus haut, il y a de bonnes idées de départ). Maintenant que j’y repense, ce n’est pas le premier film d’A-1 Pictures que j’ai vu, étant donné que j’ai vu quelques mois auparavant le fort sympathique (mais avec quelques longueurs) ”Welcome to the space show”, qui reste inédit en Francophonie, où 4 jeunes enfants croisent la route d’un chien extraterrestre venu de la Lune… Les décors (magnifiques et très créatifs) rappelaient beaucoup le monde d’Oz dans le film d’Hosoda ”Summer Wars”.

J’ai un autre anime d’A-1 Pictures en projet de visionnage, ”The Perfect Insider”, mais ce ne sera probablement pas pour tout de suite. Je verrai alors la différence entre ces films et les séries, comme tu le soulignes !

 

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geoff34 le 26 février 2018 à 15 h 03 min #492025

en parlant d’OVNI, je regarde également Pop Team Epic, dispo en streaming sur la chaine youtube de @anime, c’est délirant, à voir cette vidéo qui parle bien de l’œuvre en question

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Lord Yupa le 9 mars 2018 à 13 h 43 min #492282

Une amie m’ayant prêté le coffret collector Dybex de Haibane Renmei / Les Ailes Grises, j’ai enfin pu découvrir cette oeuvre sortie chez nous en 2010.
Cette célèbre série m’avait échappé car je craignais un pensum laborieusement “poétique” distillant son ennui distingué (mais creux) façon premiers films de Makoto Shinkai (il en est brillamment sorti grâce à son excellent “Your Name”!).
En réalité, c’est tout à fait fascinant, Les Ailes Grises !
Une adolescente en chemise de nuit tombe du ciel en chute libre, tout droit la tête la première, interminablement ; un corbeau essaie de la retenir, en vain ; elle le remercie de ses efforts ; elle se réveille dans l’eau, mais elle peut y respirer. Rencontrant une paroi peu solide, elle arrive à la déchirer de ses mains… et se retrouve dans une pièce assez délabrée, hors d’un énorme cocon qui se vide. Trempée et sonnée, elle est recueillie immédiatement par d’autres jeunes filles avec auréoles et petites ailes d’ange. Tout en prenant très gentiment soin d’elle, celles-ci lui annoncent que ses ailes vont pousser et que ça va être douloureux. En effet ! Puis comme elle a tout oublié d’avant sa chute, y compris son nom, ses compagnes lui en donnent un : Rakka, ainsi qu’une auréole qui se stabilise au-dessus de sa tête et n’en bougera plus. Elle est dans un univers très étrange, fait de deux vastes blocs de pièces délabrées. Une fille plus âgée que les autres, Reki, est l’organisatrice dévouée de tout un petit monde de “Haibane” qui vit en contact avec une ville d’humains ordinaires, très gentils avec elles. Une vallée avec des champs et forêts en fait, mais encerclée et surplombée par un énorme mur sombre dont il est très dangereux de s’approcher…
L’adresse du réalisateur est, à travers la nouvelle vie de Rakka, qui finit par se poser des questions de base, de nous faire ressentir toute l’angoisse se dégageant de la condition ahurissante (régie par maints interdits et règles) de la naïve adolescente. Parfois, imprévisiblement, un Haibane disparaît à jamais dans l’effrayante forêt, près du Mur, ainsi l’adorable petite Kuu, au désespoir de Rakka.
Ce qui est dommage c’est que la fin du récit quitte un peu Rakka pour son aînée Reki, sans que l’on ait compris toute la mécanique de ce monde surprenant ni ce qui est arrivé au départ à l’héroïne centrale. Mais l’oeuvre est brillante, originale, fascinante ! C’est une grande réussite du vrai fantastique : celui qui dans un monde parfaitement réaliste, réussit à introduire une fêlure, un agencement inexplicable, des lois sans rapport avec le réel de notre logique.

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Xanatos le 9 mars 2018 à 21 h 17 min #492296

Ta belle critique donne fortement envie de voir Les Ailes Grises Yupa ! 😀

Je n’ai pas encore vu cette oeuvre, mais d’autres Pingouins m’en ont fait bien des éloges comme Bub et aussi Akiko et Veggie si ma mémoire ne me trompe pas.

Cette série semble réellement sortir de l’ordinaire et se démarquer des productions habituelles, elle a tout l’air d’être une oeuvre à la fois apaisante et envoûtante.

Je vais tâcher d’acheter le coffret DVD d’ici les prochaines semaines et je serai ravi d’en parler avec toi. 😉

Je pense aussi voir bientôt une série animée que Gexian m’a passé: Gokusen souvent cité comme un GTO au féminin, l’héroïne Rumiko aurait quelques points communs avec Eikichi Onizuka, tout en étant tout de même plus futée et réfléchie.

Arachnée en a fait par ailleurs une chouette fiche sur Planète Jeunesse 🙂 :

 

http://www.planete-jeunesse.com/fiche-2646-gokusen.html

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Lord Yupa le 9 mars 2018 à 22 h 34 min #492298

Au final, on “comprend” LES AILES GRISES mais je n’ai déjà que trop spoilé sur le début, en tout cas la série (courte, 12 épisodes) ne laisse personne de sensible indifférent. Tu la trouveras seulement en occasion ou sur Amazon, Xanatos.

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Lord Yupa le 9 mars 2018 à 22 h 34 min #492300

Gokusen Ha ha, oui, comparaison assez juste, un Great Teacher Onizuka au féminin ! J’en ai vu une partie. Malgré la drôlerie, le petit problème vient de ce que le spectateur occidental rate beaucoup de l’humour, qui repose sur les changements de registre de langage de l’héroïne, tantôt s’exprimant correctement comme une prof, tantôt avec le vocabulaire et le ton, les inflexions d’un chef de gang yakuza (ce qu’elle est en réalité). Or au Japon, qui est un théâtre, une façon de parler donnée vous situe socialement, et celle des yakuzas impressionne et fait trembler tous les gens “ordinaires”, entraînant la soumission presque automatique, notamment celle des voyous “insignifiants”. Cela est difficile à rendre en français, car c’est réellement différent d’un simple argot de banlieue. Au bout d’un certain temps, on est donc un peu dérouté par le relationnel, d’ailleurs répétitif avec ce gag. Mais bon, c’est par ailleurs marrant.

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Tom Le Chat le 19 mars 2018 à 3 h 20 min #492734

Xanatos wrote:

Ta belle critique donne fortement envie de voir Les Ailes Grises Yupa ! ? Je n’ai pas encore vu cette oeuvre, mais d’autres Pingouins m’en ont fait bien des éloges comme Bub et aussi Akiko et Veggie si ma mémoire ne me trompe pas. Cette série semble réellement sortir de l’ordinaire et se démarquer des productions habituelles, elle a tout l’air d’être une oeuvre à la fois apaisante et envoûtante. Je vais tâcher d’acheter le coffret DVD d’ici les prochaines semaines et je serai ravi d’en parler avec toi. ?

Ah ça, on en a effectivement pas mal parlé de Haibane Renmei/Ailes Grises sur ce forum !

Le topic de la v2 : http://www.animeland.fr/forum/topic/haibane-renmei/

Et un nouveau topic que j’avais crée en 2016 : http://www.animeland.fr/forum/topic/haibane-renmei-2/

C’est une série qui a quand-même pris un coup de vieux visuelement mais qui reste toujours envoûtante avec son monde pleins de mystères et une histoire oujours aussi prenante.

[Insérez une citation qui donne l'air intelligent ici]

flickr

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Tom Le Chat le 3 avril 2018 à 4 h 27 min #493344

Spice & Wolf

Dans un univers évoquant le Moyen-Age européen, un marchand itinérant voyage en compagnie d’une jolie jeune fille qui est en réalité une déesse louve voulant rentrer dans son pays d’origine.
La plupart des intrigues tournent autour de questions économiques comme des spéculations sur le cours des monnaies mais à vrai dire l’anime peine à rendre ces problématiques intéressantes. Ce n’est pas le thème de l’économie qui est en cause mais bien l’anime qui aborde souvent ces questions de manière trop abstraites. On se console avec les quelques scènes d’action et les interactions entre Lawrence et Holo.

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[Insérez une citation qui donne l'air intelligent ici]

flickr

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Feanor-Curufinwe le 4 avril 2018 à 12 h 10 min #493411

J’ai vu le premier épisode de Captain Tsubasa version 2018 !

Dans l’ensemble c’était pas mal du tout. J’avais zappé qu’il s’agissait d’une réalisation du studio David Production, déjà à l’origine des excellentes adaptations de Level E et surtout JoJo’s Bizarre Adventure, avec à la barre Toshiyuki Kato, qui a également officié sur ces deux séries. Et on retrouve la patte David Production ici, à travers les beaux effets de vitesse et les déformations.
Contrairement au fade Road to 2002, ce premier épisode pose le ton et l’ambition du studio, retour au côté surréaliste du manga et de la première série, et la dynamique de l’oeuvre en ressort tout de suite ! Pourquoi se débarrasser de ce qui fait la force du matériau d’origine ? D’ailleurs, si l’intention est claire dès le début de l’épisode (Tsubasa est à nouveau victime d’un accident tout bébé et est sauvé par son ballon), elle est entérinée avec le générique de fin, reprise du superbe OP de la première série, Moete Hero.

https://www.youtube.com/watch?v=ah0-ypR3iQc

https://www.youtube.com/watch?v=w81XHunXedg

On note également quelques rajouts à l’histoire, soit pour l’actualiser (l’utilisation de téléphones portables), soit pour remettre une couche dans le spectaculaire, comme lorsque d’autres sportifs se joignent au défi lancé à Wakabayashi, dont un lanceur de javelot ! Va arrêter ça, Genzô !

OK, t’es balèze. -_-

Comme pour contrebalancer le côté sur-exagéré des exploits des personnages, les décors paraissent très réalistes, avec un rendu étonnant, presque photo réaliste. En revanche, le chara-design est assez fade, et certains personnages ont des postures très raides, quand les corps ne sont pas carrément disproportionnés. Cela dit, sur ce dernier point, il est possible que ce soit une volonté de rester fidèle au style de Yôichi Takahashi, le papa de l’oeuvre originale, célèbre pour sa vision très personnelle de l’anatomie humaine ! 😆

Bref, ça commence plutôt bien, je vais suivre cette série avec intérêt, et j’en reparlerai de temps à autre ! 😀

"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

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geoff34 le 16 avril 2018 à 16 h 02 min #494010

j’ai vu les 2 premiers épisode de la nouvelle adaptation de Gegege no Kitaro, ma foi c’est sympa bien que réservé au plus jeune, à noter que ça fait 50 ans que l’oeuvre de Shigeru Mizuki est adapté en anime (et encore, ça ne compte pas Hakaba Kitaro qui est une version plus fidèle du manga)

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Veggie11 le 18 avril 2018 à 9 h 42 min #494122

Bon, j’ai finalement vu ”The Perfect Insider” bien plus rapidement que je ne le pensais, histoire de me familiariser un peu plus avec A-1 Pictures. Alors côté animation, je constate effectivement (et avec un peu de regret) une certaine baisse de régime, pas catastrophique ou gênante, mais l’animation est quand même moins soignée que dans les longs-métrages ”Welcome to the space show” et ”The Anthem of the Heart”. Ceci dit, ça reste tout à fait potable et le chara-design est pour beaucoup dans cette impression de ”réalisation convenable” avec son esthétique léchée. Je développerai néanmoins davantage dans ma future fiche pour Planète Jeunesse ^^

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geoff34 le 20 avril 2018 à 18 h 19 min #494268

une nouvelle série sur Netflix, Aggretsuko, un personnage atypique créer par Sanrio, la compagnie derrière Hello Kitty, cette panda roux doit faire face à la pression du travail et notamment le sexisme de ces supérieur, pour évacuer le stress, elle chante du Death Metal au Karaoké, il y a 10 épisodes de 15 minutes et ça a été doublé en VF (en Belgique).