Dites donc, ce ne serait pas plus judicieux de créer un topic dédié aux années 2010 ?
Bon faudrait trouver une rime qui claque pour le titre, si on veut rester dans la continuité des topics précédents.
Brillante remarque, Tom !
Bon, Feanor, fan jusqu’au bout des varices… euh…
Je proposerais bien “Fans jusqu’au bout du vice”, vu qu’au fond on est tous une bande de grands malades de moins en moins bien vus, après une très belle floraison (enfin, c’est comme ça que je vois les choses)…
Nouvelle fiche de Arachnée pour Planète Jeunesse dédiée à la série animée C’était nous/Bokura Ga Ita:
http://www.planete-jeunesse.com/fiche-2934-c-etait-nous-bokura-ga-ita.html
Cela fait plaisir de te voir écrire de nouvelles fiches pour le site de Arachnée, d’autant plus que celle que tu as publié aujourd’hui est très réussie, comme à l’accoutumée ! 😀
Je ne connaissais cette oeuvre que de nom, mais elle a l’air vraiment intéressante, touchante, subtile et émouvante.
Les défauts des protagonistes peuvent sembler de prime abord rédhibitoires, toutefois, comme tu l’écris dans ton commentaire, leurs qualités les compensent aisément et ils ont l’air très humains.
Ta fiche donne vraiment envie de voir cette série ! 🙂
Baccano (2007)
Excellente surprise ! J’avais longtemps hésité à me faire ce titre, malgré d’excellentes critiques et un staff quelque peu alléchant. Je ne sais pas si c’est son origine qui en est la cause (je n’avais pas encore vu Higurashi à l’époque où j’ai acheté le coffret Baccano et j’avais donc quelques petits préjugés vis-à-vis du visual novel), mais force est de constater que toutes mes appréhensions se sont très vite évaporées. Malgré un scénario assez difficile à appréhender au départ, avec de nombreux sauts entre le passé et le présent (la scène du train étant la scène-clé, mais qui est régulièrement interrompue par des retours en arrière), beaucoup (mais alors beaucoup) de personnages et plusieurs sous-intrigues à la fois, j’ai passé un très bon moment devant Baccano. Tout d’abord, la série propose un environnement bien sympathique, situé dans des États-Unis fictifs au début des années 30, mêlant règlements de compte entre gangs mafieux, prohibition, jazz et fantastique. Ce dernier point peut surprendre au début, surtout après une entrée en matière plutôt réaliste, d’autant que le thème de l’alchimie et la recherche de l’immortalité ne peuvent qu’évoquer Fullmetal Alchemist, devenu un peu la référence principale dans le domaine de l’animation japonaise. Certains personnages pourraient presque faire écho à ce dernier, comme Szilard Quates qui évoque ”Père”, l’antagoniste principal de FMA (version manga et Brotherhood). Heureusement, Baccano ne se contente pas de reprendre les mêmes ingrédients que FMA et même si le thème de l’alchimie est bien présent, il est finalement assez en retrait. L’essentiel de l’intrigue repose essentiellement sur les interactions entre ces différents personnage et surtout le cheminement qu’ils ont connu pour devenir immortels (certains par accident, d’autres volontairement).
Autour de ces intrigues finalement assez sérieuses, réalistes et même dramatiques, le duo Isaac/Miria détonne complètement. Sorte d’Edgar de la Cambriole version Carnaval, Isaac et Miria sont le ressort comique et délirant de la série. Même si on a du mal à cerner leur utilité dans les premiers épisodes, ces voleurs de montres et de chocolat apportent énormément de fraîcheur au scénario par leurs gaffes monumentales, leurs répliques hallucinantes de bêtise (gentillette) et leur bonne humeur, même si certains spectateurs pourraient peut-être les trouver agaçants à la longue.
Si Isaac et Miria marquent bien vite l’esprit du spectateur, ils ne sont pas pour autant les seuls à valoir notre intérêt. Bien qu’il faille un certain temps pour s’habituer à chacun de ces intervenants, Baccano est une série remplie de personnages charismatiques et/ou attachants, parfois terrifiants, parfois émouvants, et qui ont tous plus ou moins un rôle à jouer. Ce point est d’ailleurs souligné au début et à la fin de la série, où deux personnages ”observateurs” semblent jouer le double rôle des narrateurs et créateurs de cet univers, insistant que pour créer une bonne histoire il faut avant tout créer de bons personnages.
Enfin, Baccano bénéficie d’une réalisation technique particulièrement réussie, tant point de vue chara-design (magnifiquement repris par Takahiro Kishida) que réalisation avec une animation de bonne qualité pour une série animée et des musiques d’influence jazz (en parfait accord avec l’environnement et l’ambiance de la série). J’en profite tout de même pour prévenir que la série n’a pas démérité de sa réputation concernant la représentation de scènes violentes voire gores ! Même si on est bien sûr loin d’un Shigurui, Baccano n’hésite pas à montrer des membres mutilés et le sang reste omniprésent tout au long des épisodes.
Baccano m’a vraiment surpris en bien, néanmoins je tiens à prévenir que plusieurs revisionnages seront sans doute nécessaires pour bien saisir toutes les informations et les différents points-clé de l’histoire principale. Le côté ”intrigue à puzzle” est très présent dans les premiers épisodes et si les 3 OAV (compris comme épisodes 14, 15, 16 dans le coffret DVD de Black Box) permettent de clore honorablement la série, certains éléments me parurent encore assez obscures à la fin.
Chernabog a publié aujourd’hui une fiche dédiée à un film d’animation Coréen ayant sombré dans l’oubli mais néanmoins intéressant: Wonderful Days.
http://www.planete-jeunesse.com/fiche-2964-wonderful-days.html
Très sincèrement, je n’ai vu ce film qu’une seule fois lors de sa sortie au cinéma en 2005 (c’est même un miracle qu’il soit sorti à Tahiti) et j’en garde des souvenirs un peu flous.
Cependant ce que j’en avais pensé à l’époque rejoint les propos de Chernabog dans son commentaire: le scénario était un peu bancal et maladroit, mais techniquement parlant, le film était magnifique et très impressionnant. Pour ce que je m’en souviens, je l’avais bien aimé.
C’est vraiment dommage que les Coréens n’aient pu davantage produire de films d’animation et séries animées sans collaboration avec les Américains et les Japonais car plusieurs animateurs Coréens font partie des animateurs les plus talentueux au monde !
Le studio Mir par exemple qui est Coréen a accompli un travail sensationnel sur La Légende de Korra et le remake de Voltron !
Il est vrai aussi qu’ils travaillent pour beaucoup de studios d’animation prestigieux: par exemple pour Le Voyage de Chihiro de Hayao Miyazaki, une partie de l’animation fut réalisée en Corée.
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