Les manga culturels

20 sujets de 81 à 100 (sur un total de 379)

Posté dans : Manga & BD

  • Xanatos
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    Xanatos le #415986

    Merci pour ta critique Cyril.

    En bref, c’est un manga à éviter à tout prix !

    Vu ce que tu en dis, c’est encore une fois la démonstration éclatante que de beaux dessins ne sauvent pas une BD si celle ci a un scénario médiocre ou mauvais.

    Il faut croire en effet que, dans le domaine des manga narrant la vie de Marie Antoinette, Lady Oscar/La Rose de Versailles de Riyoko Ikeda n’est pas prêt d’être détrôné.

    D’ailleurs Ikeda avait déclaré dans une interview qu’elle s’est inspirée de l’hagiographie de Marie Antoinette par Stefan Zweig pour créer La Rose de Versailles.

    Toujours au sujet de cette oeuvre phare du manga et de l’animation japonaise, Shingo Araki avait déclaré dans une interview que, de toutes les séries animées sur lesquelles il a travaillé, Lady Oscar était sa série préférée. 😉

     

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    Veggie11
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    Veggie11 le #415989

    Bon je pars du principe que la jeunesse de Marie-Antoinette n’a rien de vraiment passionnant. Beaucoup d’intrigues, de chicaneries féminines et une pression extrême sur une adolescente ne parvenant pas à s’intégrer; en bref pas beaucoup d’action comme on a pu le voir dans un titre fictionnel comme Lady Oscar. Cependant on peut très bien réussir dans ce domaine et rendre une histoire passionnante qui ne l’est pas forcément à l’origine. Je ne connais Fuyumi Sôryô que de nom, mais j’avais entendu parler de son ”Mars” assez axé sur le traitement psychologique de ses protagonistes. Je ne sais pas si Cesare se défend mieux pour le côté historique, mais comme le manga a reçu un prix en Italie, j’aurai tendance à répondre positivement.

    Pour les bibliographies en japonais, c’est assez étonnant de la part de Glénat, surtout qu’ils ont misé l’essentiel de leur promo sur l’historicité de leur titre (par rapport à Versailles no Bara; je vous rassure, ce n’est pas moi qui le dis, mais la pub !). Je me souviens que dans l’Anneau des Nibelungen, les références des CD sur les compositeurs ayant joué les œuvres de Wagner étaient les références japonaises, mais avec les titres et le nom du compositeur on peut certainement retrouver l’équivalent européen. Avec des livres par contre…

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #415997

    Oui, c’est scandaleux une bibliographie sur Marie-Antoinette sans références françaises !
    Quant au manga, ce que tu en dis Cyril me rappelle tout à fait le film de Sofia Coppola, avec Kirsten Dunst. Ayant adoré Lost in Translation (je ne suis pas le seul), j’ai acheté le DVD du film Marie-Antoinette
    Oh là là, quelle déception ! Sans compter les erreurs et anachronismes (de détails, mais pénibles pour un guide-conférencier comme moi qui a fait visiter Versailles une bonne quinzaine de fois).
    On s’ennuie, tout est attendu, téléphoné, ni le roi Louis XVI ni la reine n’ont de ressemblance physique avec leurs personnages, on suppose et montre pour le fan-service des galipettes avec Fersen tout à fait improbables en réalité, et la psychologie relève des pires romances de la collection Harlequin… Le roi apparaît comme un connard, et certes il manquait d’intelligence politique mais ce fut quand même notre seul roi vraiment cultivé en sciences ; en astronomie, en géographie il se tenait même à la pointe de la recherche de son temps, et avait fait installer un télescope sur les toits de Versailles.
    Bref, j’ai revendu vite fait ce navet !

    Edit : Pour anecdote, nos rois d’Ancien Régime furent peu cultivés, à l’exception de Louis XIII, fin connaisseur en littérature et amateur de bon théâtre (tout comme Richelieu), et Louis XV, féru de peinture, d’architecture et excellent dessinateur de celle-ci. Un des plus incultes était Louis XIV, très bon danseur, mais n’ouvrant jamais un livre ; chez Molière il n’aimait que les grosses farces et les passages à coups de bâton…

    Cyril
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    Cyril le #416000

    Lord Yupa : en fait, je me suis trompé sur la bibliographie. J’avais zappé une page et celle-ci contenait bien une bibliographie française. C’est donc une erreur de ma part et il n’y a aucun reproche à faire à Glénat.

    Je me souviens avoir plutôt aimé le film de Coppola : certes, il y avait beaucoup d’erreurs, que ce soit sur les personnages historiques ou les costumes. Mais, en dehors du problème de la vraisemblance historique, j’avais bien aimé l’ambiance et le côté abusé, excessif des situations.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #416004

    Ouais, Cyril, ce qui est bien rendu c’est l’atmosphère de profond ennui qui se dégageait de la Cour à Versailles, et ceci est vrai – mais rejaillit sur le film lui-même. Pour l’excessif, il vaut dix fois mieux voir l’excellent Ridicule, de Patrice Chéreau si je ne fais pas erreur !

    Xanatos
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    Xanatos le #416521

    Arte tome 1

    Arte  de Kei Ohkubo (tome 1)

     

    Suite aux conseils avisés de Lord Yupa et Veggie11, je me suis acheté le tome 1 de Arte publié aux éditions Komiku.

    Bien m’en a pris, le premier volume de ce manga m’a beaucoup plu ! 🙂

    Nous sommes au début du XVI siècle. Arte est une adolescente de 16 ans qui est une passionnée de dessin et de peinture, deux domaines dans lesquels elle excelle et qui la passionnent au plus haut point.

    C’est son père qui lui a permis de suivre des études d’art pour la plus grande joie de la jeune fille. Hélas, à la mort de celui ci, sa mère a décidé de faire brûler la quasi totalité des oeuvres de sa fille ! D’après elle, elle ne devrait pas se préoccuper d’une activité aussi futile et devrait plutôt s’intéresser à trouver un époux, d’autant plus que sa dot n’est guère faramineuse.

    Furieuse que sa mère soit aussi obtus et qu’elle entrave son rêve, elle ne veut surtout pas l’écouter et part en quête d’un artiste peintre dont elle deviendrait l’assistante et qui lui permettrait de perfectionner son trait.

    Hélas pour elle, Arte sera confronté à la misogynie et au mépris de nombreux artistes qui refusent catégoriquement de la prendre comme assistante…

    Jusqu’à ce qu’un beau jour, Léo un peintre accepte de la prendre sous son aile.

     

    J’ai trouvé ce premier tome très convaincant. Le point fort principal de cette série, c’est son héroïne Arte. Elle a un très fort tempérament, ne se laisse absolument pas marcher sur les pieds, et elle n’hésite pas à répondre du tac au tac aux imbéciles qui la dénigrent oui lui crachent dessus. Elle veut prouver à toutes et à tous de quoi elle est capable et que, OUI, elle deviendra une grande artiste !

    Autre originalité, à chaque fois que l’émotion l’étreint, semble la submerger et qu’on pense qu’elle va pleurer de joie ou de tristesse, elle retient TOUJOURS ses larmes !

    Sûrement pour ne pas qu’on croit qu’elle est trop émotive ou pleurnicharde.

    C’est une passionnée, on sent que l’art lui permet de s’épanouir et de laisser libre cours à sa créativité.

    Son “maître” Léo est aussi un personnage très intéressant. Au premier abord il apparaît bourru, peu loquace, il est très exigeant envers son apprentie… Mais on sent qu’il tient à elle et sait lui prodiguer de bons conseils afin qu’elle progresse.

    Ce que Arte aime chez ce peintre, c’est qu’il la juge en tant que personne et apprentie, et ne la rejette pas sous prétexte qu’elle est une femme.

    Comme vous pouvez vous en doutez, l’oeuvre est résolument féministe et c’est ce qui fait en partie son charme.

    Le style graphique des personnages est classique mais efficace. Arte nous gratifie occasionnellement de grimaces super deformed de son cru, cependant, elles ne sont pas excessives, et, à défaut d’être hilarantes, elles sont amusantes.

    Quant aux décors, ils sont splendides, Florence étant magnifiquement représenté. J’ai particulièrement aimé la case où nous voyons Arte de dos qui contemplait de la fenêtre de son atelier, sa ville natale.

    De plus, la période de la Renaissance m’a toujours captivé, et, étant enfant, j’avais lu de nombreuses biographies passionnantes de Léonard de Vinci. Je regrette juste qu’il n’y ait pas de petits encarts historiques entre les chapitres comme dans Thermae Romae de Mari Yamazaki, dommage, cela aurait pu apporter un cachet supplémentaire à l’oeuvre ainsi qu’un élément instructif supplémentaire.

    Quoi qu’il en soit, ce manga est très bon, joli, intelligent et prenant, et je lirai la suite avec plaisir !

    Merci Yupa et Veggie de m’avoir convaincu ! 😉 😀

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #416551

    Ah je suis content que tu aies apprécié Arte, Xanatos ! La mangaka sait en effet nous faire rêver de vivre la Renaissance florentine (elle accorde un grand soin aux vêtements de l’époque, au panorama architectural, à l’activité de conquête de clientèle par les artistes et aux exigences des clients), et de plus elle a réussi à camper une héroïne très attachante et passionnée.

    Divci Valka, tome 2 :
    Décidément, ce récit des guerres hussites vaut le détour. Sa documentation historique est parfaite, et l’auteur n’a guère qu’à suivre l’étonnante épopée des Hussites pour obtenir tout ce qu’il faut sur le plan de l’action “de bruit et de fureur” comme disait Shakespeare. On suit une gamine et personnage-témoin, Sarka, parce que cette guerre incluait des enfants armés de “pistala”, ancêtre du pistolet, simple tube à feu. C’est bien sûr intéressant, mais lorsqu’elle se retrouve pour la 2ème fois dénudée et bien près d’être violée (ce qui lui arrive pour de bon au tout début du 1er tome), notre auteur en prend une figure un peu perverse – il répondrait sans doute qu’il n’est que réaliste sur les conditions de vie / survie des gamines de ces temps de guerre.
    Heureusement il s’intéresse plutôt comme personnage central à Jan Zizka de Trocnov, génial chef des armées hussites. Ses ruses machiavéliques (d’ailleurs nous sommes au temps de Machiavel !), son talent de stratège hors pair, sa passion qui vainc tous les obstacles ressortent superbement dans le manga. Pour lui tous les moyens sont bons. Puissante figure, il est le guide des humbles, prêt à assumer tous les crimes pour leur victoire. Nous aurons sans doute un peu plus tard l’explication du comportement de ce noble et “tueur de chevaliers” comme il se proclame.
    Un des intérêts les plus vifs de ce manga réside en l’analyse des psychologies sociales, celle assez variée des rebelles, mêlant vengeance envers les répressions, lutte ethnique et fanatisme religieux, mais aussi celle des chevaliers féodaux, caste dominante en déclin appuyée sur les structures rurales, périmées par l’essor des villes et bourgades (“L’air de la ville rend libre” est un dicton du Moyen-Age). L’indiscipline est une de leur vertus, alors qu’en face le camp hussite conçoit déjà les prémices de l’Etat, avec ses lois pour tous suivies par tous. L’empereur en est très conscient : l’éthique même des chevaliers leur commande de ne pas lui obéir “comme des serfs”, voire de lui désobéir pour prouver leur force personnelle et leur non-assujéttissement. Et Zizka le sait très bien !
    Enfin le tome 2 fait intervenir Barbara de Cilley, la superbe impératrice et croqueuse d’hommes, ce à quoi l’empereur s’est résigné. Elle donne lieu à un petit bonus humoristique de fin de volume.

    Ce manga est “réservé à un public averti”, c’est spécifié en 4ème de couverture. Donc je vous avertis, de quoi je ne sais pas trop, mais bon.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #417786

    Le site nous informe de l’arrivée prochaine de Pline par Mari Yamazaki (“Thermae Romae”).
    Excellente nouvelle ! En effet, si l’on connaît assez la mort du savant Pline l’Ancien en pleine éruption du Vésuve pour avoir voulu aller y faire un reportage de terrain, on connaît beaucoup moins bien sa vie, et son oeuvre dont une faible partie fut sauvée hélas. On peut compter sur la passion d’Antiquité de la mangaka pour combler nos lacunes. C’est Pline le Jeune, fils adoptif de l’Ancien, qui a raconté dans ses “Lettres” le drame final que l’on revivra sans doute dans le manga (en 4 volumes).

    Xanatos
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    Xanatos le #417809

    Oh super, merci de l’information Yupa ! 😀

    Le nouveau manga de Mari Yamazaki qui arrive, hors de question que je passe à côté !

    Thermae Romae était génial, original, hilarant et émouvant, espérons que Pline sera tout aussi excellent !

    Je ne remercierai jamais assez Sharbett de m’avoir donné envie de lire Thermae Romae qui est devenu l’un de mes manga préférés ! 😀

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #430705

    Pline n’est toujours pas paru en France, dommage.

    Je me suis rabattu sur le tome 5 d’Arte, le tome 1 de Golden Kamui, pas encore lus, et le tome 3 de Divci Valka, que je viens de finir.
    Ce volume 3 me déçoit un peu. Il entre davantage dans un roman historique à exagérations, après deux volumes plus proches d’un fidèle “docu-fiction” de la guerre des Hussites. Divers points du récit (la peste comme “arme de destruction massive” de Prague maîtrisée par le Pape et ses sbires, le tueur impitoyable Jan Jiskra qui retourne sa veste à cette occasion, le sort d’Irma, l’alliance très rapide entre les Juifs et les Hussites, etc.) commencent à faire figure d’extrapolations pures. On est aussi assez dérangé par le fan-service à chaque tome autour de gamines dénudées, ici lors de l’épisode des bains, digne des scènes à poil à l’onsen, passage obligé des animés à (très) jeunes donzelles…
    Mais la finesse politique d’un auteur très mature est là aussi, avec notamment l’effroi suivi de lâchage momentané de Jan Zizka par la noblesse et par la reine Sophie de Bavière, devant l’ampleur anti-catholique des projets du général hussite.
    Cela reste un bon travail, construit, richement documenté sur une période assez peu connue même en Occident !

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #430750

    Au bilan, je vais arrêter de suivre Divci Valka et le revendre, comme je fais souvent (il me reste plus de 200 mangas et d’autres séries que je suis fidèlement, heureusement !).

    Arte par exemple mérite à mon avis les encouragements de Yupa.
    Notre jeune apprentie-peintre a donc été recrutée par le seigneur Youri, noble vénitien de très haut rang, mais pas comme peintre : “Il y en a pléthore à Venise !” dit-il. Non, il la veut comme préceptrice de sa nièce (lui s’intéresse plus à ses pages, mais cela ne fait pas froid aux yeux des mangakas japonaises comme notre auteure). La nièce Caterina est qualifiée de “peste” à plusieurs reprises et a poussé à la démission plusieurs autres préceptrices. En réalité, à part le fait que Caterina à 12 ans sait déjà tout et donc préfère dormir en cours, elle n’a rien d’insupportable, d’insolent ou de vicelarde, et on mesure ici le côté nippon de notre auteure qui n’a jamais vu nos classes ! Mais il ne faut pas oublier qu’au Japon la paresse est le pire des vices. Quant au petit secret de Caterina qui l’amène à étudier la nuit et à dormir le jour, on n’y croit guère, mais ainsi la mangaka remplit un volume, et “sauve” moralement la gamine aux yeux des Japonais puisqu’elle n’est pas une paresseuse. L’intérêt n’est pas tant l’intrigue, c’est la description plutôt réussie de Venise à la Renaissance, le soin extrême apporté aux costumes, aux systèmes de lois, aux relations sociales, à l’architecture extérieure et intérieure… Et aussi à Arte, comme perso craquant de joliesse et de pétulance.
    Une série que je vais donc continuer à suivre et que je recommande.

    Xanatos
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    Xanatos le #430853

    Merci pour ta critique du volume 5 de Arte mon cher Yupa.

    J’avais constaté en effet, et ce, dès le premier volume, la rigueur et le soin de la mangaka de respecter l’architecture des bâtiments, lieux et maisons de l’époque de la Renaissance, démontrant une passion réelle de l’auteur envers cette période historique et les recherches spécifiques qu’elle a faite sur celle ci (notamment la description de Venise que tu nous fait Yupa qui semble avoir été très bien faite dans le tome 5).

    Je me suis commandé aujourd’hui sur les sites de la Fnac les tomes 2 à 5 de Arte, je brûle d’impatience de les lire et de les savourer et d’en parler ensuite avec toi, ainsi que Veggie ! 😀

    Si il y a d’autres fans de Arte sur le forum, n’hésitez pas à vous manifester vous aussi et de nous faire part de votre engouement envers ce titre délectable et fascinant ! 😉

    Tu nous dis aussi que la paresse est considérée comme le pire des vices au Japon.

    J’en déduis alors qu’une série comme Kimengumi Highschool/Le Collège Fou Fou Fou de Motoei Shinzawa devait être considérée comme très impertinente et irrévérencieuse au Japon dans les années 80 lors de sa publication, étant donné que nos “zéros” les Joyeux Loufoques passent leur temps à fainéanter et à ne quasiment jamais faire leurs devoirs ou étudier leurs leçons (et quand ils essaient de travailler, le résultat est généralement peu concluant ! 😆 ).

    Veggie11
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    Veggie11 le #430861

    J’aurais bien aimé discuter avec vous d’Arte, mais je n’ai toujours pas commencé la série et ça ne risque pas de l’être avant cet été. Je vais finir par regretter de ne pas avoir commencé dès sa sortie…  Je suis actuellement dans une situation compliquée niveau transports de mangas, autant des DVD simples peuvent facilement se glisser dans ma valise autant une pile de mangas ça fait rapidement lourd (mes doigts et mes épaules se souviendront longtemps du 17 décembre 2016) !

    Pour les Joyeux Loufoques, j’ai remarqué que les séries de furyô ou de jeunes élèves turbulents (notamment dans les années 60) sont très populaires au Japon, même si Highschool Kimengumi se rapproche davantage de la seconde catégorie. Animeland (mais c’est un avis subjectif de leur part qui ne sera pas forcément partagé par tous) mentionnait en 2007 que le Japon aimait s’inventer des délinquants et autres voyous pour garder pied face à la pression sociale et/ou au travail.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #430862

    Hé oui, on sait bien que dans le mag Animeland, à côté d’excellents journalistes qui se gardent de tout jugement ethnocentrique, on a aussi des gens qui s’évertuent bizarrement à dénoncer à coups de clairon ce qu’ils appellent le “système” japonais, sans la moindre preuve en général à part du jus de crâne sur la pression sociale, la généralisation à outrance de quelques faits divers dans un pays deux fois plus peuplé que la France, voire des chiffres totalement faux (l’OCDE à plus de 100 pays, ça me reste en travers de la gorge !).
    Le Japon, exactement comme les autres pays d’Extrême-Orient, considère la paresse comme un vice, certes, mais c’est le seul à l’aborder/ analyser/ justifier même parfois dans les fictions, les films et les romans : en général les personnages la subliment par la passion (telle Caterina dans Arte), ou même en font un argument comique (dans Kimengumi Highschool, que j’adore). Les voyous j’m’en foutistes y ont une éthique qui transcende le conservatisme, ainsi que dans Great Teacher Onizuka, ou plusieurs cas dans City Hunter. Ryô Saeba lui-même n’est guère qu’un glandeur quand aucune jeune beauté ne l’émoustille vers l’action. Et en bref, réduire l’immense et brillante production de fiction japonaise à un “opium du peuple persécuté par le capitalisme triomphant”, c’est juste la langue de bois du PCF.
    Pour en revenir à Arte, la qualité de l’héroïne est bien entendu dans son ardeur au travail, mais aussi dans sa remarquable lucidité. Quand elle est proche du désespoir, comme le remarquait dès le premier volume Xanatos, elle refoule ses pleurs, et c’est aussi parce qu’à cette occasion elle comprend quelque chose de neuf, et l’intègre ! C’est presque systématique au fil du récit (et ça me paraît également très “japonais”).
    J’espère bien Veggie que tu pourras bientôt lire cette belle série, je pense qu’elle te plairait !

    Veggie11
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    Veggie11 le #430863

    Oui, Arte me plaira sûrement parmi les titres Komikku, qui est un éditeur qui m’intéresse particulièrement. J’ai beaucoup de séries que j’aimerais commencer/finir :

    – Le Maître des Livres (déjà 2 tomes)

    – Arte

    – Le Chef de Nobunaga

    – Gun Frontier

    – Mazinger Z

    – Ma gamine, la fac et moi

    – Mobile Suit Gundam The Origin

    – Nodame Cantabile

    – Neon Genesis Evangelion

    Mais pour ça, j’attends déjà de revenir en Valais. Dès que j’ai des nouvelles au sujet d’Arte, je posterai mon avis dans ce topic !

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #430962

    Oui, Arte me plaira sûrement parmi les titres Komikku, qui est un éditeur qui m’intéresse particulièrement. J’ai beaucoup de séries que j’aimerais commencer/finir :

    – Le Maître des Livres (déjà 2 tomes)

    – Arte

    – Le Chef de Nobunaga

    – Nodame Cantabile

    Les autres je ne sais pas, mais ayant testé ces 4 là, moi je dis : “Vas-y !”
    Je viens de m’acheter le volume 10 du “Maître des Livres”, et même si le 9 faiblissait très légèrement, je pense en tirer de l’agrément.
    Chez Komikku, je suis avec plaisir aussi Gokicha, histoire très attendrissante et de design très charmant d’un cafard, ou plutôt d’une cafarde (= gokiburi en japonais) qui rêve de nouer amitié avec des humains ! Bien sûr elle en prend plein la tronche… Comme elle a entendu des humains dire qu’il n’y a pas de cafards à Hokkaido, elle réussit à prendre un ferry, espérant que le préjugé anti-cafard n’y existe pas. Hélas, elle a faux sur les deux tableaux ! C’est un yonkoma, avec 4 cases verticales et une “chute” à la 4ème.

    Cyril
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    Cyril le #430967

    Oui, Arte me plaira sûrement parmi les titres Komikku, qui est un éditeur qui m’intéresse particulièrement. J’ai beaucoup de séries que j’aimerais commencer/finir :

    – Le Maître des Livres (déjà 2 tomes)

    – Arte

    – Le Chef de Nobunaga

    – Gun Frontier

    – Mazinger Z

    – Ma gamine, la fac et moi

    – Mobile Suit Gundam The Origin

    – Nodame Cantabile

    – Neon Genesis Evangelion

    Mais pour ça, j’attends déjà de revenir en Valais. Dès que j’ai des nouvelles au sujet d’Arte, je posterai mon avis dans ce topic !

    Malgré des qualités certaines, je déconseille fortement Gun Frontier pour son sexisme insupportable. D’après Amazon, Nodame cantabile a quelques tomes introuvables à prix décent (apr-s, peut-être qu’en prenant le temps de fouiller dans les boutiques d’occasion, tu les trouveras ; en tout cas, la série est très sympa). Le maître des livres, Le chef de Nobunaga, Mazinger Z et Evangelion sont très sympas dans des genres différents.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #431003

    Assez d’accord concernant Gun Frontier, mais je serais bien moins positif concernant la présence de qualités. Jamais je n’aurais cru un jour être déçu par une oeuvre de Matsumoto. Non seulement ce titre ne fait pas honneur au maître, mais il ne fait pas non plus honneur à Harlock et Tôchiro.
    Même en gardant en tête le leitmotiv de cette oeuvre, à savoir qu’il ne faut rien prendre au sérieux (une phrase souvent répétée par le narrateur), on tourne vite en rond. Chaque chapitre a son lot de scènes érotiques (à la Matsumoto, des silhouettes dans le noir, rien de choquant visuellement parlant, mis à part quelques scènes zoophiles), de déclamations débiles (c’est vraiment le cas) sur ce que doit être et faire un homme, et de chevaux tués (un running gag du manga). Harlock est très en retrait, et c’est Tôchiro qui a le plus souvent le premier rôle.
    Vraiment, je ne trouve aucune qualité à Gun Frontier. Il y a un côté Galaxy Express 999 dans le fait que chaque chapitre explore une nouvelle ville et de nouvelles moeurs de ses habitants, mais contrairement à GE999, ça n’a effectivement aucun sens, et la morale particulière des étapes du Galaxy Express, ainsi que sa poésie sont ici totalement absentes. Sans parler, comme le souligne Cyril, du sexisme, voire également de l’homophobie, dont l’oeuvre est saupoudrée.
    Non, ces deux tomes étaient pour moi un calvaire à lire.
    A moins d’aborder ce titre au troisième degré, et encore, je conseille de le parcourir en librairie avant de se lancer dans la lecture.
    Je suis d’autant plus déçu que j’attendais ce titre avec impatience (et je n’avais pas vu l’anime, du coup ça ne m’a pas donné plus envie de m’y mettre) et même qu’à l’adolescence j’avais dessiné une histoire racontant la première rencontre de Tôchiiro et Harlock à Gun Frontier. Déçu déçu…

    Et toujours aussi chiant de poster sur ce forum…

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #431004

    Moi je n’ai vu que l’animé Gun Frontier du temps où j’écrivais des piges pour Animeland, avec le projet d’un tirer un article. Ben j’y avais renoncé tellement, comme l’ami Feanor, cela m’avait bassiné. Des effets de western de 3ème zone et des bêtises réacs en guise d’idées. Pourtant Matsumoto s’est parfois montré humaniste, mais dès qu’il y a une bourgade style Arizona il devient Donald Trumpiste…

    Xanatos
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    Xanatos le #431013

    Pareil que toi Yupa. J’ai vu (partiellement) la série animée de Gun Frontier et elle m’a énormément déçu.

    Je trouvais le graphisme très beau et le générique d’ouverture était agréable, en revanche, je n’ai pas aimé les histoires que je trouvais insipides, plates et très ennuyeuses.

    Et vu les critiques de Cyril et Feanor, le manga original est largement pire !

    D’ailleurs, Lucky Luke n’aime pas non plus Gun Frontier ! 😆

    Lucky Luke contre Tochirô !

    Sinon, Yupa, je voulais te dire que je me suis acheté cette semaine tous les tomes de Arte qui me manquaient ! 😉 (2 à 5).

    Je lirai le deuxième volume ce dimanche et j’en ferai une critique détaillée ensuite ! 🙂

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